mardi 28 décembre 2010
jeudi 23 décembre 2010
mercredi 22 décembre 2010
mardi 14 décembre 2010
jeudi 9 décembre 2010
lundi 6 décembre 2010
mardi 23 novembre 2010
vendredi 19 novembre 2010
Le chemin de la vie
Dans le calme d’un instant d’elle, le secret de sa joie s’éclaire : « Je ne suis pas maniérée, je ne suis pas de celles qui se pâment de leur grossesse et composent leur féminité, mais hier, alors que j’étais allongée, les mains jointes sur mon ventre, j’ai senti qu’il cherchait le contact, et en bougeant ma main, il se déplaçait. Mon mari n’a pas pu le percevoir, c’est encore surtout ressenti de l’intérieur, mais tu te rends compte, il s'approche à l’endroit où je pose la main… »
samedi 13 novembre 2010
samedi 6 novembre 2010
dimanche 31 octobre 2010
vendredi 29 octobre 2010
*Mémorable*harmonie*
Le silence, les lumières, le sourire, les prières, la ville et les voix, ensemble. Nous marchions côte à côte, dans l’attente et le cheminement chaleureux, d’entre la cité vers la musique. Présence sensible et subtile, esprit adoré dans la réalité du soir parisien, douceur touchante. L’église partageait cette joie intense, là où notre perception du temps s’effaçait. Si proche et musicielle, Divna Ljubojevic faisait naître l’harmonie par le mélange des voix et l’équilibre précis, devant l’autel. Une voix superbe, vraiment très belle, qui entre parfois dans la musique comme par reconnaissance ou gratitude, aux lignes mélodiques et aux rythmes partagés. Nuance fine et profonde à la parole du psaume… Merci
lundi 27 septembre 2010
« Paycheck », film de John Woo, 2003
Souvent, le film tente lui-même de pré-dire l’avenir, lorsque les personnages, plusieurs fois, amorcent deux gestes ou deux pensées en même temps, stratification provocante/provoquée par les objets. « If you only look where you can't go, you might just miss the riches below. » La courbature du scenario se lie à celle du temps vécu, à la quête de la mémoire. Dans ce contexte, Rachel Porter est peut-être la plus transparente et indispensable des femmes, celle que rien n’appelle ni ne rejette, l’âme entière, l’être à inventer la « second chance » sur la passerelle. Comme le sourire qui dépasse le risque, les pleurs qui fracassent la protection, elle s’inscrit sur la liste des objets, en partie du plan, proposant même les siens, par persévérance pour lui : album photo, clé pour ouvrir le couloir d’aération, manivelle technologique pour créer la tempête et les éclairs…
Livrer sa mémoire, la vendre comme propriété d’une société – et vivre avec cela presque normalement, jusqu’à l’identifier comme une activité professionnelle envisageable, telle semblerait être l’originalité fondatrice du film, mais d’instant en instant, c’est la révolte contre cette viabilité qui étonne, jusqu’à faire « machine » arrière. Cheminements des possibles, ou esquisse du seul trajet possible, si l’intuition repose sur la solide perception du bien.
mercredi 22 septembre 2010
samedi 11 septembre 2010
samedi 4 septembre 2010
mercredi 1 septembre 2010
mercredi 25 août 2010
« The Foutain », film de Darren Aronofsky, 2006.
Ce sont trois quêtes absolues, existentielles, sacrificielles, sans maîtrise ni puissance ‒ le saut définitif dans l’inconnu et la chance. Sur le singe Dunovan pour guérir son épouse ; vers l’arbre du jardin d’Eden pour sauver l’Espagne de l’Inquisition ; pour un explorateur de l’univers, solitaire et méditatif. C’est dans la relecture des événements qu’apparaît le sens, les relations et les convictions, toujours touchées par le mystère, toujours tendues vers l’au-delà. A ce point minuscule – sensible et symbolique – en commun se développe le livre dont il faut écrire la fin, ultime quête consciente et remémorée : « Finis-le », comme le fragile guide. Poésie de lumière, réflexion originelle.
samedi 21 août 2010
Est-ce ?
C’est vrai, personne ne peut me croire : seule devant la porte fermée, je ne pouvais rien faire. Aucune importance, aucune gravité que la déception graduée et projetée. Par la poésie divine et la musique, je comprends que l’orgueil mord et submerge un peu. Il y a dans le premier mouvement de cette symphonie n°1 de Mahler une sérénité et une douceur souveraines. Eblouie comme par une découverte de plus en plus vive, j’admire les êtres d’empathie, voisins des fées ou des anges qui savent poser la question ou prononcer la phrase merveilleusement opportune, en instants perpétuels de surprise et de joie.