D’un signe commun, la figuration naturelle dessine
toujours l’enfance enthousiaste d’eux. Par fulgurance, ils traversent
étonnamment les sphères d’élévation pure. Dans le temps innovant de la
félicité, au plus simple du miracle, puissent-ils rester l’harmonie merveilleuse
pour une éternité : en avant des instants teintés d’incertitude, au
sourire des pensées gouachées d’entraves, leur juste façon d’être fascine l’évidence.
Raphanne, en art des perspectives et de l’architecture, ils ont cette vision de
la nature que la lumière croit rêver, que la lueur même veut aimer.
samedi 5 mai 2012
mardi 1 mai 2012
Mystaire
May
I stand here quietly ? Par le mois des maximes, en émoi des poèmes,
se trouve parfois comme un très pur mystère, en parfum de jacinthes et en ciel
clair. « Matrix » est ce film qui réfléchit les questions, qui
soulève l’interrogation dans l’esprit du spectateur, soit que celle-ci se fût
posée effectivement, soit qu’elle invoque l’intrigue future, en élection intime.
Chacun sait ce que « The Oracle » a dit de lui concernant un autre :
la parole circule après les choix, après les actes, comme justification morale.
Est-il rien de plus singulier que le moment où les informations, les dialogues
étant tus, la scène prend une orientation qui échappe, qui esquive presque
notre attente si ce n’est celle du fil narratif même. Au lieu de la
conversation, rien ne comble, et la puissance dramatique est là, par transilence.
Ils sont si près, pourquoi ne se parlent-ils pas ? Qu’est-ce qui empêche chacun
d’expliquer à l’autre le sens de ses actes ? Ou encore, quelle est l’essence
réelle de ce silence cinématographique ?
Instance poétique, dessin plus qu’esthétique,
initiation mutique, et pourtant, la parole est précieuse et touchante, douce et
vécue de silence, dans le plus doux murmure.
mardi 10 avril 2012
dimanche 1 janvier 2012
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