vendredi 25 décembre 2009

"NΦël"




Ils sont très petits, comme deux frères. L’un t’a déjà souri, et reconnaît en plaisanteries l’immense éclat de joie. Son visage communique à son frère la quiétude qui s’imagine là, en jubilation tendre. Ils te regardent toujours, énormément amusés et prêts à prolonger cette esquisse légère superposée au monde sensible. Les voix se fondent et promettent à leur échelle : « Si le train n’est pas là, nous saurions l’inventer ». Des yeux superbes, où le monde s’épure, des perfections fragiles, tout ce langage étrange qui adoucit l’âme et le cœur… Sur cette très grande place, la joie et la reconnaissance me bouleversent souvent. On dirait la trame de nos souhaits, le voyage partagé, les moments dorés de merveille, lorsque la simplicité et la joie se concertent. Amour très doux