jeudi 27 août 2009

Alpes 3


Alpes 2


Alpes 1


mardi 25 août 2009

Ame d'une louve



Des terres silencieuses, l’habitation rase des herbes légères, végétaux d’inspiration pure, couleurs somptueuses. Est-ce le seuil du rêve, l’étape secondaire à la frontière des mondes, la danse des fées belles de leur solitude ? Au cœur du vertige, la tristesse de décevoir ceux que j’aime. On aimerait reposer l’agitation immense dans ce modèle d’équilibre, comme certain de respecter les échelles, comme le sommet est assuré de sa masse solidaire par le minuscule des fleurs sauvages. Par les perspectives, on ne voit pas un paysage mais l’immédiateté confiante de ce qui est, de ce que nous comprenons comme un miracle des plus naturels. N’en doutant plus, l’accueil est possible, par instants, entre le vent et les pentes.

vendredi 21 août 2009

Leptir



Elle est d’abord ce rayon irisé à la surface des arts, celle qui s’efface bien avant d’être importune, équilibre aérien. Beauté de délicatesse, âm-ie infinie, lorsque les expériences nous rapprochent en pensée parallèle puis fusionnelle. Dans ce monde des papillons, dans cet élan pur de nos êtres vers l’amour, nos espoirs se partagent, en aversion du dérisoire. Qu’est-ce que ça change ? Ne réfute pas l’apparence par confusion avec la séduction, m’explique mon père, à un degré plus ou moins certain, notre physique n’est que ce que nous nous sommes fait, le reflet de notre personnalité. Dans ce monde des papillons, rappelle à l’impatience sa rime de chance. En sincérité chaleureuse, la prière ne s’assombrit jamais. Rien de plus singulier que cette exubérance du cœur, ce bien-être et cet équilibre heureux, pendant quelques moments, qui nous font ressembler, en totalité douce, au vol du papillon.

vendredi 14 août 2009

Aurore



Au lever du jour, le silence s’allège. Tout semble surgir de là, d’un espace sans bruit, sombre, d’aussi loin qu’on perçoive. Même la chouette se cache, les aplages écoutent nos pensées ou regardent la lune. Encore inséparés, la terre et le ciel fêtent leurs heureux partages dans les forêts et les champs. Comme une présence invisible, comme un signe impressionnant, la nature se définit pas à pas en équilibre de cristal. Le regard apprivoise les contours, souffle son passage entre rêve et lueur. C’est lorsqu’on finit par douter que l’on marche, emporté au-delà des reliefs que fugitivement se lève le soleil. Un seul instant : la lune choisit sa transparence, les cîmes rougissent et brillent, les rayons s’élancent. Beauté dorée, chante l’aurore.