vendredi 26 juin 2009

samedi 20 juin 2009

Blue dreams




Musical, le rêve miroite au creux des consciences. Poétique, le matin se danse, multiple. Une à une, les images scintillent en demeure estompée, infaillibles soutiens d’une colorature. Le silence est vertical, façonné de nos mille sons apprivoisés. Intense, la demande est timide et impérieuse, informée et maladroite : que dit l’été ? « Pastoral », le paysage semble de plus en plus animé par d’immenses perspectives très élancées, esprit plénitude

mardi 9 juin 2009

Arc-en-ciel



Comme un envol brumeux, sourdement esquissé, comme une mélodie qu’on saurait proposer, certaines fois, la prière s’élance à la porte des images. On aimerait ne rien endommager, vivre ces contes purs où l’on comprend légèrement. Par le silence des couleurs, la composition devrait ne pas savoir tricher. Une phrase très seule, si elle est espérée, sollicite parfois le matin sincère, la joie qui nous écoute.

vendredi 5 juin 2009

Votre invisibilité est tellement visible



Ce qui me frappe chez Emily Dickinson, serait-ce la relation par correspondance qu’elle entretient avec Thomas Higginson et les autres ami(e)s ? De superbes lettres, la vie la plus sincère, entre timidité et affirmation, comme dans ses poèmes : « I’m Nobody ». Tu décris de l’intérieur ces rencontres poétiques et philosophiques : « De son vivant, elle n’a presque rien publié ; et elle est la plus grande poétesse américaine. Voyez-vous cette coexistence : L’éphémère et l’éternité ». Revécus par ses questions, traversés par ces thèmes, frôlerions-nous, aux marges de l’étrange, l’amour de la poésie, l’é-motion vive et qui emporte

mardi 2 juin 2009

Roseraie




Bien trop lourde pour qu’on me porte, bien trop hilare pour qu’on y croie. Embrumé, le destin ne craint-il la pesanteur aveugle, démunie souveraine à l’angle des détours ? Sérieuses et minutieuses, les roses de ce jour étonnent l’architecture même du petit pavillon, d’un bouleversement rose. Dirait-on qu’elles épousent les contours de leur forme, ou qu’en restant bien elles, elles persévèrent, mauves, dans l’imaginaire féérique de toitures sans brûlure, d’ornements perpétuels ? C’est bien un rêve, parfumé et souriant, l’ineffable repos d’un moment qu’on partage. Protection si claire, miracle qu’on prénomme et qui nous improvise, essence sibylline d’un sentiment majeur, beauté phénoménale.