vendredi 5 juin 2009

Votre invisibilité est tellement visible



Ce qui me frappe chez Emily Dickinson, serait-ce la relation par correspondance qu’elle entretient avec Thomas Higginson et les autres ami(e)s ? De superbes lettres, la vie la plus sincère, entre timidité et affirmation, comme dans ses poèmes : « I’m Nobody ». Tu décris de l’intérieur ces rencontres poétiques et philosophiques : « De son vivant, elle n’a presque rien publié ; et elle est la plus grande poétesse américaine. Voyez-vous cette coexistence : L’éphémère et l’éternité ». Revécus par ses questions, traversés par ces thèmes, frôlerions-nous, aux marges de l’étrange, l’amour de la poésie, l’é-motion vive et qui emporte