lundi 28 décembre 2009
vendredi 25 décembre 2009
"NΦël"
Ils sont très petits, comme deux frères. L’un t’a déjà souri, et reconnaît en plaisanteries l’immense éclat de joie. Son visage communique à son frère la quiétude qui s’imagine là, en jubilation tendre. Ils te regardent toujours, énormément amusés et prêts à prolonger cette esquisse légère superposée au monde sensible. Les voix se fondent et promettent à leur échelle : « Si le train n’est pas là, nous saurions l’inventer ». Des yeux superbes, où le monde s’épure, des perfections fragiles, tout ce langage étrange qui adoucit l’âme et le cœur… Sur cette très grande place, la joie et la reconnaissance me bouleversent souvent. On dirait la trame de nos souhaits, le voyage partagé, les moments dorés de merveille, lorsque la simplicité et la joie se concertent. Amour très doux
mardi 15 décembre 2009
dimanche 13 décembre 2009
Molitva
Tout doucement, la voix qui rêve, souple dessin approchant ses limites. Tout simplement, le temps qui tient et affermit l’amour. Dans la prière… Toi dont le sourire semble élever les êtres, imagines-tu les signes d’équilibre virevoltant, les contrées solitaires ? C’est d’une physique plus invisible, d’une théorie des relations entre âmes, de leur indissolubilité, de leur éternité que j’aimerais parler. Dans la prière… Intelligence immense, comme le rayon disponible et sensible que l’égoïsme ne déformerait pas, relation définie de hauts rires, de mini-partages, de maxi-tendresse, de mini-délires, de mélodies légères. Dans la prière…
samedi 5 décembre 2009
Ma meilleure amie
Toutes les deux, nous avions construit ce poème. Dans l’insondable et l’ignoré, qui sait ce qui nous guida ? C’était une découverte entrevue, une nouvelle rencontre par-delà les souvenirs, quelque voix qui nous élevait vaguement, qu’on inventait pour nous depuis notre horizon petit. Marie, tout le reste s’est effacé, le prof et l’heure, la salle et la lumière, seules les rimes valaient pour elles. Comme de ces moments qu’on croit n’avoir connus qu’approximativement, mais qu’on sait avoir pourtant vécus, soulevés par l’air de mystère, le tempérament bleu, le signe-fée.
jeudi 3 décembre 2009
Dans ma petite chambre bleue
Dans ma petite chambre bleue, je soigne les espoirs secrets, je respire à mesure des paysages, je prie pour ceux qui souffrent trop. Est-ce vraiment ma vie ? Il est un peu difficile de s’y reconnaître, mais les saisons de cristal préparent, joie à joie, l’accueil de la famille. Jamais seuls, jamais perdus, en place de prisme, tournés vers vous.
mercredi 2 décembre 2009
jeudi 19 novembre 2009
jeudi 5 novembre 2009
mercredi 4 novembre 2009
mardi 3 novembre 2009
mercredi 7 octobre 2009
Sensitive
Vers le ciel, je trace quelques joies pures, je rappelle les douces attentions, l’écoute franche dont tu m’entoures si souvent, au cœur du jour aimé. Comme dans les nuages, on se mêle un peu dans la voix palpitante, on sourit à ces gestes qui prennent perspective. Grande respiration parmi la nuit, esprit d’émotions
jeudi 24 septembre 2009
Peut-être ?
vendredi 18 septembre 2009
L'armée des douze singes
lundi 7 septembre 2009
"Stardate"
jeudi 27 août 2009
mardi 25 août 2009
Ame d'une louve
vendredi 21 août 2009
Leptir
vendredi 14 août 2009
Aurore
dimanche 19 juillet 2009
Silencieuse
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samedi 20 juin 2009
Blue dreams
mardi 9 juin 2009
Arc-en-ciel
vendredi 5 juin 2009
Votre invisibilité est tellement visible
mardi 2 juin 2009
Roseraie
vendredi 29 mai 2009
Strange Space
Très peu de choses, un immense silence, une immersion rêvée dans l’histoire visionnaire, une paix sans vitesse. Même dans le prématuré des nervosités, s’assouplit la pensée, seule et simple de l’aube. Est-ce un relai à l’heure sourde? Un encouragement divin aux rayons à venir ? Le chant croît et vibre intensément.
lundi 25 mai 2009
Ruža
dimanche 17 mai 2009
Sur l'aile des images
mardi 12 mai 2009
L’âme-rêve-douce
samedi 9 mai 2009
« I love this ship ! »
vendredi 8 mai 2009
Si Dieu nous prête vie..
samedi 2 mai 2009
Mai de joies
mardi 28 avril 2009
Petite prière d'un être de prose
« Qui parle du bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues »
Prose du Bonheur et d’Elsa, Aragon
La joie frise parfois les hauteurs prodigieuses. Confiance complice, puisque le rire nous rapproche et protège l’entente douce. N’est-ce incroyable, cette suspension miraculeuse du temps, énergie pure qui promet de beauté l’instant premier de la phrase ? L’accueil est naturel, par la sérénité, il propose soudain de vous prêter son art, il offre de vous croire, d’entendre vos murmures et d’animer votre âme.