lundi 25 mai 2009

Ruža



Dessinée de lumière, l’allée nuance le grand ciel. Le silence nous aime, entrepris par douceur, itinérant les fourmis et l’activité des oiseaux. La chance nous appelle, c’est sûr, l’aube si chaleureuse soupire de jeunesse et de légèreté. C’est un instant-prodige, le cœur bien maladroit reconnaît à sa source la bonté radieuse, le don inexprimable. Petite âme-sourire, tu détaches la rose comme une plume parfumée, tissée de frêle affinité que ton regard exauce. « On ne coupe pas la route à quelqu’un, chez les Serbes, et ainsi cela porte bonheur pour la journée. » A fleur de mots, ta voix paisible est lumineuse et belle de multiples infinis.