mercredi 28 juillet 2010

Lepota




jeudi 22 juillet 2010

Académie nationale de musique




Place des œuvres, silence intriguant au regard des innombrables scènes qui semblent animer l’espace, somptueux apprêt aux spectacles tout proches, l’opéra Garnier imagine les merveilles, les mythes momentanés. C’est comme un partage qui nous admet en ses compositions, « Anno 1669 ». « Tu es comme un ange pour moi ». Dans ce monde des baroques, on comprend la présence subtile et l’amour du fantôme de l’opéra. Anges, cantatrices, tapisseries dorées en lumières dansantes, par figuration d’une harmonie concordante.

vendredi 16 juillet 2010

jeudi 15 juillet 2010

"Le Chaos", film de Youssef Chanine, 2007



« Nous étions fous », s’exclame-t-elle, et le film étonne d’abord par cette complicité primordiale entre la directrice et la jeune enseignante. Les regards sont la beauté et l’expression enflammée des émotions, les femmes en sont là où le courage précipite les destins, dans l’énergie de leur sincérité. Tout tremble à l’entour, les affiches dissuadent, et pourtant, l’enjeu reste stable, familial, amoureux, comme une invincibilité suprême dans la fragilité, une danse où la maladresse devient dialogue de tendresse et de joie. Même le procureur n’est pas démis de son autorité, comme si la lutte de pouvoir et la liberté s’exerçaient ailleurs, en marge des trafics de tableaux et de prostitution. A différents niveaux, les sens se décident, possibles ou non, plus sensibles à mesure de leur implicite : Nour se précipite vers sa directrice en interrompant la danse : « il l’a dit ! », heureuse au point de réalisation du silence. L’inespéré tient dans cette faculté de transmettre et de comprendre sans dire, en partage, en amour.

mercredi 7 juillet 2010

Adorable




Folles fleurs



Folles fleurs, brassées de lumières...

Papillon



Comme posé là pour nous...

mardi 6 juillet 2010

Un moment




Même sans la retouche, une photo peut tricher ou tromper. Les élèves protestaient : « c’est impossible, une image, c’est la réalité, Madame, comment dire autre chose ? » Il y avait là comme un enjeu immense, un support d’équilibre à ne pas effleurer. C’est sans doute idiot, cette peur farouche des mots trop forts, trop grands. « Si ça n’avait pas été cette conclusion, tu aurais retrouvé ton père complètement ravagé. » Dans le train, il se rattache à sa philosophie essentielle, je sens bien qu’il veut me transformer. Comme toujours quand il parle des livres, l’appel du bibliothécaire renaît dans l’instant, il cite les titres et l’émotion : Le Fils interrompu ; La Maison vide… Dans le calme et la force, ses paroles m’étonnent, de perspective comme d’angoisse. Un décalage doux et l’esprit apaisé m’entourent, la présence aimée.

samedi 3 juillet 2010

Hope




Imperceptible et fulgurant, le signe de l’angoisse s’effile, intimement. En moins d’une phrase, la présence est revenue, même nos paroles le font rire. Je regarde les insectes capables sans mouvement de supporter l’attente, et puis les sujets de passion qui réunissent. Simple comme un enthousiasme. Il m’écoute parler d’elle, dessiner les trajets d’une vie de lettres et de musique, résumer les étapes nous liant plus que la situation de collègues, ses réactions fascinantes et fraternelles, à l’orgue, en cours.