Elle est d’abord ce rayon irisé à la surface des arts, celle qui s’efface bien avant d’être importune, équilibre aérien. Beauté de délicatesse, âm-ie infinie, lorsque les expériences nous rapprochent en pensée parallèle puis fusionnelle. Dans ce monde des papillons, dans cet élan pur de nos êtres vers l’amour, nos espoirs se partagent, en aversion du dérisoire. Qu’est-ce que ça change ? Ne réfute pas l’apparence par confusion avec la séduction, m’explique mon père, à un degré plus ou moins certain, notre physique n’est que ce que nous nous sommes fait, le reflet de notre personnalité. Dans ce monde des papillons, rappelle à l’impatience sa rime de chance. En sincérité chaleureuse, la prière ne s’assombrit jamais. Rien de plus singulier que cette exubérance du cœur, ce bien-être et cet équilibre heureux, pendant quelques moments, qui nous font ressembler, en totalité douce, au vol du papillon.