mercredi 20 janvier 2010

A une belle idée…




Tous ces chiffres pour déterminer les coordonnées précises d’un point sur la terre, tous ces cris pour s’emparer d’une bribe de réalité douce... A ma mère qui veut déceler le risque – « On ne doit pas donner son sang lorsqu’on est fatigué », j’aimerais expliquer que la perspective n’est pas celle-ci. Jamais peut-être je ne saurais former de simples trajets vers la compréhension de ce monde, je m’attache à des pensées qui sont parfois renversées en fraction de seconde. J’écoute la plus jeune élève m’avertir : « Je n’aime pas les romans qui finissent tristement ». J’aime le vertige des idées vraiment belles, les puissants mouvements galactiques, les heureuses complicités, le rejet du mensonge. Comme une lueur parfaite, les moments près de toi sont la vraie beauté.