vendredi 19 novembre 2010

Le chemin de la vie

Dans le calme d’un instant d’elle, le secret de sa joie s’éclaire : « Je ne suis pas maniérée, je ne suis pas de celles qui se pâment de leur grossesse et composent leur féminité, mais hier, alors que j’étais allongée, les mains jointes sur mon ventre, j’ai senti qu’il cherchait le contact, et en bougeant ma main, il se déplaçait. Mon mari n’a pas pu le percevoir, c’est encore surtout ressenti de l’intérieur, mais tu te rends compte, il s'approche à l’endroit où je pose la main… »